Le site Le Con­seil fédé­ral sou­hai­te sou­mett­re la SCSE à une révi­si­on tota­le. CF Som­ma­ru­ga lors des débats au Con­seil des Etats le 29.2.2016 :

Je me per­mets tout de même de dire quel­ques mots d’in­tro­duc­tion sur ce pro­jet, la loi fédé­ra­le sur les ser­vices de cer­ti­fi­ca­ti­on dans le domaine de la signa­tu­re élec­tro­ni­que (Zer­tes). Com­me il s’a­git d’u­ne matiè­re très tech­ni­que, pas faci­le à trans­mett­re, j’es­saie de fai­re une ana­lo­gie avec le mon­de du papier : Si nous sup­po­sons qu’il exi­stait jus­qu’à pré­sent des sty­los à bil­le noirs pour écr­i­re et des sty­los à bil­le rou­ges pour signer vala­blem­ent, nous intro­dui­sons désor­mais des sty­los à bil­le bleus qui peu­vent être uti­li­sés à dif­fé­ren­tes fins. Avec cet­te loi, nous réglons les con­di­ti­ons d’uti­li­sa­ti­on des dif­fé­ren­tes cou­leurs de sty­los à bil­le. Pour sim­pli­fier et trans­po­ser au mon­de du papier, le Zer­tes régle­men­te les cou­leurs de sty­los à bil­le dis­po­ni­bles et les con­di­ti­ons à rem­plir pour deve­nir un fab­ri­cant de sty­los à bil­le recon­nu par l’É­tat, c’est-à-dire cer­ti­fié. Voi­là pour la ten­ta­ti­ve de pré­sen­ta­ti­on de cet­te matiè­re très tech­ni­que. Il faut être con­sci­ent qu’il s’a­git d’u­ne loi très importan­te, mais peut-être un peu dif­fi­ci­le à com­prend­re en rai­son de sa natu­re technique.
La pré­sen­te révi­si­on tota­le ne chan­ge rien en ce qui con­cer­ne la signa­tu­re élec­tro­ni­que qua­li­fi­ée, qui est assi­milée à la signa­tu­re manu­scri­te. L’uti­li­sa­ti­on de cer­ti­fi­cats élec­tro­ni­ques régle­men­tés pour les per­son­nes mora­les et les auto­ri­tés est désor­mais cla­ri­fi­ée et sim­pli­fi­ée. Les cer­ti­fi­cats per­met­tent de four­nir une preuve d’o­ri­gi­ne, de garan­tir l’in­té­gri­té de la com­mu­ni­ca­ti­on con­cer­née et de pro­cé­der à une authen­ti­fi­ca­ti­on sûre des per­son­nes ou des machi­nes. L’ar­rê­té régle­men­te en out­re la déliv­rance de ces cer­ti­fi­cats et les exi­gen­ces posées aux fab­ri­cants de certificats.
Les con­cepts et prin­cipes de la régle­men­ta­ti­on actu­el­le ne sont pas modi­fi­és. En par­ti­cu­lier, la gam­me de pro­duits de cer­ti­fi­ca­ti­on n’est pas régle­men­tée de maniè­re exhaus­ti­ve. En d’aut­res ter­mes, il con­tin­uera d’y avoir dif­fér­ents pro­duits de cer­ti­fi­ca­ti­on, et ce, autant que le mar­ché le deman­de. Seu­les les exi­gen­ces tech­ni­ques défi­nies plus pré­cis­é­ment par le Con­seil fédé­ral doi­vent être respectées.
Vous venez d’app­rend­re par le pré­si­dent de vot­re Com­mis­si­on des affai­res juri­di­ques que la pré­sen­te révi­si­on tota­le n’é­tait pas con­te­stée. Je vous prie donc, au nom du Con­seil fédé­ral éga­le­ment, de sui­v­re la pro­po­si­ti­on de vot­re com­mis­si­on, d’en­trer en matiè­re sur cet objet et de l’adopter. 

Les deux con­seils ont trai­té l’af­fai­re et ont approu­vé la révi­si­on (en der­nier lieu le SR le 29.2.2016).

Mes­sa­ge du 15 jan­vier 2014 :

Pro­jet: