L’au­to­ri­té autri­chi­en­ne de pro­tec­tion des don­nées (DSB) a déci­dé (DSB-D122.970/0004-DSB/2019 du 8.11.2019)que c’est le Vio­la­ti­on du prin­ci­pe de sim­pli­fi­ca­ti­on de l’ar­tic­le 12, para­gra­phe 2, du RGPD lorsqu’un responsable exi­ge des infor­ma­ti­ons sup­p­lé­men­tai­res inu­tiles lors de la véri­fi­ca­ti­on de l’i­den­ti­té des per­son­nes concernées.

La per­son­ne con­cer­née était uti­li­satri­ce d’un por­tail de peti­tes annon­ces en ligne sur lequel elle avait créé un pseud­ony­me et n’a­vait enre­gi­stré que son pré­nom et son adres­se élec­tro­ni­que, mais pas son nom de famil­le. Suite à la deman­de de sup­pres­si­on de la per­son­ne con­cer­née, la responsable a exi­gé, ent­re aut­res, l’in­di­ca­ti­on du nom de famil­le pour l’identification.

Ce faisant, la responsable a vio­lé le prin­ci­pe de faci­li­ta­ti­on du RGPD dans l’e­xer­ci­ce des droits des per­son­nes con­cer­nées. Le site les aut­res infor­ma­ti­ons deman­dées n’é­tai­ent pas néces­saires à l’i­den­ti­fi­ca­ti­onEn effet, les don­nées de pro­fil enre­gi­strées aurai­ent suf­fi, et elles n’é­tai­ent pas non plus appro­priées, puis­que la responsable n’a­vait pas enre­gi­stré de don­nées de com­pa­rai­son dont elle aurait pu véri­fier l’i­den­ti­té avec les don­nées d’i­den­ti­fi­ca­ti­on. La CPD a donc fixé un délai de deux semain­es à la responsable pour sup­p­ri­mer le profil.

Sur la base de la LPD, le même résul­tat serait pos­si­ble – en cas d’in­ter­pré­ta­ti­on stric­te – sur la base de l’art. 12, al. 2, let. b, de l’art. 15 et de l’art. 4, al. 2 LPD (droit à l’effa­ce­ment après oppo­si­ti­on à la pour­suite du trai­te­ment lié au prin­ci­pe de proportionnalité).