Le Big Data off­re de nou­vel­les oppor­tu­ni­tés pour les con­nais­sances socia­les ou sci­en­ti­fi­ques et une for­me modi­fi­ée de créa­ti­on de valeur pour les ent­re­pri­ses. Tou­te­fois, le Big Data peut éga­le­ment men­acer la vie pri­vée, par exemp­le lorsque les don­nées trai­tées n’ont pas été anony­mi­sées ou l’ont été de maniè­re insuf­fi­san­te. S’il s’a­git de don­nées per­son­nel­les, le droit à la vie pri­vée et la pro­tec­tion des don­nées per­son­nel­les doi­vent être respec­tés. L’ac­cent doit être mis sur une con­cep­ti­on des tech­ni­ques et des pro­cé­du­res de Big Data respec­tueu­se de la pro­tec­tion des don­nées. La pro­tec­tion des don­nées doit être pri­se en comp­te dès la pha­se de con­cep­ti­on et la sécu­ri­té des don­nées doit être garan­tie. En out­re, les Big Data doi­vent répond­re à des exi­gen­ces éle­vées en matiè­re de trans­pa­rence et de pro­cé­du­re. Les Big Data à carac­tère per­son­nel sont en ten­si­on avec les prin­cipes fon­da­men­taux de la loi sur la pro­tec­tion des don­nées, notam­ment la limi­ta­ti­on des fina­li­tés et la mini­mi­sa­ti­on des don­nées. Il est donc évi­dent qu’il pose de grands défis aux con­cep­ti­ons actu­el­les de la pro­tec­tion des don­nées. En effet, l’uti­li­sa­ti­on du big data a com­men­cé et, de ce fait, des dis­po­si­ti­ons fon­da­men­ta­les de la loi sur la pro­tec­tion des don­nées (LPD) sont remi­ses en que­sti­on. Il est donc néces­saire de pro­cé­der à une révi­si­on fon­da­men­ta­le de la LPD afin de déter­mi­ner com­ment les prin­cipes cen­traux de la limi­ta­ti­on des fina­li­tés, du con­sen­te­ment et de la trans­pa­rence peu­vent être respec­tés lors de l’uti­li­sa­ti­on des Big Data.

Source : PFPDT – Expli­ca­ti­ons sur le Big Data