Le site PFPDT a son 26e rap­port d’ac­ti­vi­té (2018 / 2019) publié, com­me tou­jours divi­sé en trois par­ties, (1) pro­tec­tion des don­nées, (2) prin­ci­pe de trans­pa­rence et (3) PFPDT.

Du point de vue des ent­re­pri­ses, il con­vi­ent de souli­gner les remar­ques sui­van­tes du PFPDT:

  • Selon les infor­ma­ti­ons du PFPDT sont pre­miè­re ent­re­pri­se sui­s­seLes don­nées des per­son­nes en EEE trai­ter, con­cer­nés par des pro­cé­du­res loca­les.
  • Le coût des con­trô­les auprès des ent­re­pri­ses avait bais­sé en 2018. Aujour­d’hui, il est reve­nu au niveau de 2016/17, mais reste infé­ri­eur à la moy­enne des péri­odes précédentes.
  • La Com­mis­si­on euro­pé­en­ne exami­ne actu­el­le­ment Adé­qua­ti­on de la légis­la­ti­on sui­s­se en matiè­re de pro­tec­tion des don­nées. Un rap­port est atten­du pour mai 2020.
  • Le pro­jet de Exten­si­on de l’é­ch­an­ge auto­ma­tique d’in­for­ma­ti­ons sur les comp­tes finan­ciers (AIA) est “pro­blé­ma­tique”, car tous les 18 États par­ten­aires sup­p­lé­men­tai­res n’ont pas un niveau de pro­tec­tion des don­nées adé­quat. C’est un ter­me noble – si l’on compa­re les brè­ves indi­ca­ti­ons figu­rant dans les mes­sa­ges rela­tifs aux exten­si­ons du réseau AIA sur le droit de pro­tec­tion des don­nées des desti­na­tai­res aux exi­gen­ces d’a­dé­qua­ti­on selon l’art. 6 DSG ou enco­re le RGPD une con­tra­dic­tion d’ap­pré­cia­ti­on fla­gran­te appa­raît. La pro­cé­du­re du PFPDT cont­re l’Ad­mi­ni­stra­ti­on fédé­ra­le des con­tri­bu­ti­ons AFC en rap­port avec le AIA (man­que d’in­for­ma­ti­on des per­son­nes con­cer­nées) est enco­re en sus­pens auprès du TAF.
  • Le rap­port d’ac­ti­vi­té s’ex­prime notam­ment sur les aspects for­mels et infor­mels sui­vants Cla­ri­fi­ca­ti­ons du PFPDT:
    • Sui­s­se con­cer­nant la con­sul­ta­ti­on de don­nées de réser­va­ti­on via le site web ;
    • Cent­re d’in­for­ma­ti­on sur le cré­dit (ZEK) : Adop­ti­on d’u­ne recom­man­da­ti­on rela­ti­ve à l’en­re­gi­stre­ment des deman­des de cré­dit et des deman­des de car­te refusées pour des motifs non liés à la sol­va­bi­li­té ; de la part de la ZEK accep­té ; par ail­leurs, le PFPDT aucu­ne vio­la­ti­on de la pro­tec­tion des don­nées n’a été constatée.
    • Swis­s­com: L’en­quête sur le PFPDT des mesu­res pri­ses après le vol de don­nées de décembre 2017 a été ache­vé sans mesu­res formelles.
    • EOS: Après un vol de don­nées chez EOS Sui­s­se, le PFPDT a ouvert une enquête sur les faits. Après que EOS a rem­pla­cé le système con­cer­né, la pro­cé­du­re a été clôtu­rée sans recommandation.
    • Tame­dia: Le PFPDT a ouvert en 2017 une pro­cé­du­re pour véri­fier si le con­sen­te­ment con­te­nu dans la nou­vel­le décla­ra­ti­on de con­fi­den­tia­li­té de Ricardo.ch était valable. L’ex­amen des que­sti­ons liées à la RGPD La révi­si­on de la décla­ra­ti­on de con­fi­den­tia­li­té est en cours.
  • Sur le site Juge­ment Hels­a­na+ le TAF a rete­nuqu’un trai­te­ment de don­nées n’est illé­gal au sens de la loi sur la pro­tec­tion des don­nées que s’il est effec­tué par un tiers. DSG est con­trai­re à une nor­me qui a au moins aus­si pour but de pro­té­ger la per­son­na­li­té. Le site PFPDT inter­prè­te cet­te décis­i­on com­me suit : “Le Tri­bu­nal admi­ni­stra­tif fédé­ral impo­se ain­si au PFPDT une cer­taine rete­nue dans l’in­ter­pré­ta­ti­on dyna­mi­que du DSG de 1992 en ce qui con­cer­ne les appli­ca­ti­ons numé­ri­ques”. Les con­sidé­ra­ti­ons du TAF ne se limi­tent tou­te­fois pas aux appli­ca­ti­ons numé­ri­ques. Et d’a­jou­ter : “L’ar­rêt révè­le ain­si les limi­tes d’u­ne loi qui a pris de l’â­ge”. Les deux par­ties, Hels­a­na et le PFPDTn’ont pas fait appel de la décision.
  • Un con­sen­te­ment des tra­vail­leurs à la Exter­na­li­sa­ti­on des don­nées du per­son­nel à l’étran­ger n’est “en règ­le géné­ra­le pas néces­saire et ne serait pas valable”. Mais l’in­for­ma­ti­on com­plè­te des tra­vail­leurs est néces­saire. – C’est exact et cela mont­re en même temps que, con­trai­re­ment à d’aut­res affir­ma­ti­ons du PFPDT même pour le trai­te­ment de don­nées per­son­nel­les sen­si­bles et de pro­fils de la per­son­na­li­té – qui sont sou­vent con­cer­nés par une exter­na­li­sa­ti­on – le con­sen­te­ment n’est en prin­ci­pe pas nécessaire.