La trans­mis­si­on de don­nées per­son­nel­les de la filia­le à la socié­té mère con­sti­tue une com­mu­ni­ca­ti­on de don­nées à un tiers et les règles de la loi sur la pro­tec­tion des don­nées rela­ti­ves à la com­mu­ni­ca­ti­on trans­fron­ta­liè­re de don­nées per­son­nel­les doi­vent être sui­vies. Selon le lieu d’im­plan­ta­ti­on de la socié­té mère, dif­fé­ren­tes pré­cau­ti­ons doi­vent être pri­ses pour la com­mu­ni­ca­ti­on de don­nées depuis la Sui­s­se. En ce qui con­cer­ne la com­mu­ni­ca­ti­on de don­nées vers les États-Unis, qui a sou­vent fait l’ob­jet de deman­des, trois con­di­ti­ons doi­vent être rem­plies, car les États-Unis ne garan­tis­sent pas une pro­tec­tion suf­fi­san­te des don­nées. Soit l’entre­pri­se qui reçoit les don­nées s’est cer­ti­fi­ée auprès du mini­stère amé­ri­cain du com­mer­ce selon le “U.S.-Swiss Safer Har­bor Frame­work”, soit un cont­rat a été con­clu qui garan­tit une pro­tec­tion adé­qua­te des don­nées, soit les per­son­nes con­cer­nées ont don­né leur con­sen­te­ment. Si l’entre­pri­se qui reçoit les don­nées se trouve dans un État qui garan­tit une pro­tec­tion adé­qua­te des don­nées, la com­mu­ni­ca­ti­on depuis la Sui­s­se peut se fai­re sans ces pré­cau­ti­ons. En prin­ci­pe, le prin­ci­pe de trans­pa­rence s’ap­pli­que tou­te­fois ici aus­si. Les employés de la filia­le sui­s­se doi­vent être infor­més de la com­mu­ni­ca­ti­on de don­nées à l’étranger.

Source : PFPDT – Cen­tra­li­sa­ti­on des res­sour­ces humain­es à l’étranger