Le 4 sep­tembre 2024, le gou­ver­ne­ment fédé­ral alle­mand a Ordon­nan­ce sur l’ad­mi­ni­stra­ti­on du con­sen­te­ment a déci­dé de pré­cis­er les “Ordon­nan­ce sur les ser­vices de gesti­on du con­sen­te­ment con­for­mé­ment à la loi sur la pro­tec­tion des don­nées des ser­vices numé­ri­ques de télé­com­mu­ni­ca­ti­on (ordon­nan­ce sur la gesti­on du con­sen­te­ment) – Ein­wV)”. L’Ein­wV est basée sur le TDDDG (Tele­kom­mu­ni­ka­ti­on-Digi­tal-Dien­ste-Daten­schutz-Gesetz : l’an­ci­en­ne TTDSG, modi­fi­ée et rebap­ti­sée pour mett­re en œuvre le Digi­tal Ser­vice Act), qui régit notam­ment le secret des télé­com­mu­ni­ca­ti­ons et con­ti­ent des dis­po­si­ti­ons rela­ti­ves à la pro­tec­tion des don­nées d’uti­li­sa­ti­on, à la sup­pres­si­on et à l’af­fichage du numé­ro d’ap­pel, aux annu­ai­res d’uti­li­sa­teurs finaux et, justem­ent, aux coo­kies. L’ob­jec­tif de l’Ein­wV est de ren­forcer la pro­tec­tion des don­nées déjà pré­vue par la TDDDG pour évi­ter la “fati­gue des coo­kies”. Alter­na­ti­ve aux “ban­niè­res coo­kie à mett­re en œuvre :

  • § L’ar­tic­le 25 de la TDDDG inscrit dans le droit natio­nal alle­mand l’e­xi­gence de con­sen­te­ment pour l’uti­li­sa­ti­on de coo­kies (plus pré­cis­é­ment pour le stocka­ge d’in­for­ma­ti­ons dans l’é­qui­pe­ment ter­mi­nal et l’ac­cès aux infor­ma­ti­ons qui y sont stockées).
  • § L’ar­tic­le 26 pré­voit la pos­si­bi­li­té de recon­naît­re des ser­vices qui gèrent des pro­cé­du­res de gesti­on du con­sen­te­ment, appelés “ser­vices de gesti­on du con­sen­te­ment”. Ser­vices de gesti­on des infor­ma­ti­ons per­son­nel­les ou PIMS, qui gèrent les con­sen­te­ments de maniè­re cen­tra­li­sée et les met­tent à la dis­po­si­ti­on des four­nis­seurs. Le gou­ver­ne­ment fédé­ral est habi­li­té à régle­men­ter les exi­gen­ces rela­ti­ves à ces pro­cé­du­res, la pro­cé­du­re de recon­nais­sance cor­re­spond­an­te et les TOM que les PIMS peu­vent prend­re en compte.

Dans ce con­tex­te, l’or­don­nan­ce pré­voit que les four­nis­seurs PIMS peu­vent être recon­nus, à con­di­ti­on qu’ils rem­plis­sent, avec leur solu­ti­on, cer­tai­nes exi­gen­ces de trans­pa­rence, qu’ils per­met­tent le pas­sa­ge à un aut­re four­nis­seur et qu’ils ne soi­ent pas dis­cri­mi­na­toires pour des rai­sons de con­cur­rence. La pro­cé­du­re de recon­nais­sance et les TOM sont éga­le­ment réglementées.