Con­for­mé­ment à l’art. 24, al. 2 de la Loi sur les ser­vices numé­ri­ques sont Four­nis­seurs de pla­te­for­mes en ligne et de moteurs de recher­che en ligne s’en­g­agent, pour chaque pla­te­for­me ou moteur de recher­che en ligne qu’ils exploi­tent, à mett­re à la dis­po­si­ti­on du public, jus­qu’au 17 février 2023 et au moins une fois tous les six mois par la suite, la d’uti­li­sa­teurs actifs men­suels moy­ens. L’ob­li­ga­ti­on ne s’ap­pli­que en prin­ci­pe pas aux peti­tes et moy­ennes ent­re­pri­ses con­for­mé­ment à la recom­man­da­ti­on 2003/361/CE. Selon cel­le-ci, une ent­re­pri­se est con­sidé­rée com­me une PME si elle n’em­ploie pas plus de 249 per­son­nes et si son chif­fre d’af­fai­res annu­el n’excè­de pas 50 mil­li­ons d’eu­ros ou si le total de son bilan n’excè­de pas 43 mil­li­ons d’euros.

Com­me la Com­mis­si­on a reçu un grand nombre de que­sti­ons sur la mise en œuvre con­crè­te de l’en­ga­ge­ment, elle a déci­dé, à tit­re d’in­for­ma­ti­on, de publier une que­sti­on-répon­se (Télé­char­ge­ment), il con­vi­ent d’a­bor­der les prin­ci­paux points néces­si­tant une cla­ri­fi­ca­ti­on (cf. les pré­sen­tes Com­mu­ni­qué).

Il pré­cise notam­ment que les four­nis­seurs des pla­te­for­mes en ligne et des moteurs de recher­che en ligne con­cer­nés sont tenus d’éva­luer le nombre d’uti­li­sa­teurs. ne pas décla­rer spon­ta­né­ment doi­vent être publiés. Néan­mo­ins, dans un sou­ci de trans­pa­rence et afin de faci­li­ter le sui­vi de l’ASD, les four­nis­seurs sont invi­tés à trans­mett­re à la Com­mis­si­on euro­pé­en­ne, par cour­ri­er élec­tro­ni­que, les infor­ma­ti­ons à publier et la métho­de uti­li­sée pour déter­mi­ner le nombre d’uti­li­sa­teurs. L’adres­se élec­tro­ni­que est indi­quée dans la répon­se à la que­sti­on 3.

Les infor­ma­ti­ons doi­vent être publiées de maniè­re à être faci­le­ment iden­ti­fi­a­bles auto­ma­ti­quement. Une publi­ca­ti­on sous la for­me d’un lien visi­ble en per­ma­nence, simi­lai­re à la pra­tique actu­el­le pour la décla­ra­ti­on de pro­tec­tion des don­nées et les men­ti­ons léga­les, dev­rait s’imposer.

Com­me “uti­li­sa­teur actifOn entend par “uti­li­sa­teur actif” tout uti­li­sa­teur (qu’il s’a­gis­se d’un con­som­ma­teur ou d’un pro­fes­si­on­nel) qui uti­li­se le ser­vice, par exemp­le en écoutant du con­te­nu ou en pro­po­sant des mar­chan­di­ses à la ven­te sur la pla­te­for­me en tant que pro­fes­si­on­nel. La noti­on d’uti­li­sa­teur actif va au-delà des uti­li­sa­teurs enre­gi­strés. Par exemp­le, les uti­li­sa­teurs qui affi­chent les pro­duits dis­po­ni­bles, mais qui déci­dent fina­le­ment de ne pas les ache­ter, sont éga­le­ment con­sidé­rés com­me des uti­li­sa­teurs actifs. Les dou­bles comp­ta­ges (par exemp­le lorsque l’uti­li­sa­teur accè­de au ser­vice via dif­fér­ents noms de domaine) doi­vent être évi­tés autant que pos­si­ble. Inver­se­ment, l’ASD n’ob­li­ge pas à uti­li­ser des tech­no­lo­gies per­met­tant d’é­vi­ter le dou­ble comp­ta­ge, et ne con­sti­tue pas non plus une auto­ri­sa­ti­on pour l’uti­li­sa­ti­on de tel­les technologies.